6 juin…
Publié le samedi 08 juin 2013 à 17h37
6 juin… mise en ligne de mon nouveau site. Date, non guerrière, toujours importante pour moi, qu’il me plait aujourd’hui de distinguer ainsi.
S’il vous permettra de voyager à travers mon travail, d’en découvir son rythme et ses raisons, j’aimerai aussi qu’il soit un moyen d’en parler ensemble. Enfin… en parler… plutôt » en écrire » ensemble. Même si, étant plutôt du genre à bosser dans mon atelier sans rien dire sauf hurler quand je trace un trait de travers qui dézingue ce que je viens de faire auparavant, l’idée de me Facebooker le cerveau me donne l’envie de m’installer en Mongolie extérieure plutôt que de fréquenter le festival de Cannes. Il se trouve pourtant que je pense qu’à travers la dégringolade intellectuelle de mes « speedycontemporains » il doit bien se trouver une lucarne entrouverte qui laisse passer un trait de lumière. Et c’est par ce trait que je compte bien continuer à insérer mes pinceaux à manche de carbone pour empêcher que toute porte se ferme.
6 juin 2013, un gamin idéaliste s’est fait tuer par un abruti avec un QI d’huitre (… et dire ça, c’est méchant pour les huitres !). C’est terrible. Que faire ? J’aimerai être Otto DIX. Respect pour ce Monsieur qui faisait avec ses armes pointues à poils de martre ou de je ne sais quoi ce que nous devrions tous faire aujourd’hui dans les rues. Il résistait. Respect pour Monsieur DIX.
D’ailleurs, n’hésitez pas, précipitez-vous car il vous reste peu de temps, pour voir l’exposition DE L’ALLEMAGNE, de FRIEDRICH A BECKMANN, au musée du Louvre à Paris (en savoir +). Elle est ouverte jusqu’au 24 juin 2013 et vous y verrez DIX, BECKMANN, GROSZ et d’autres pour qui le mot Romantisme ne signifie pas ballade à l’eau de rose. Là, il n’est pas question de grosse caisse Wagnérienne ni de chemise noires. Et pour dire aussi bien les choses, ils n’ont trouvé qu’un seul moyen : le Réalisme.